L'action locale par les Leersois: "LE CONSEIL OUVERT"

 

 

       L’action publique, et donc politique, n’est pas l’apanage d’une poignée de dignitaires. Par définition, l’intérêt général concerne chacun indifféremment de son parcours. Contre la tendance à la déresponsabilisation et au désengagement, le rôle des élus est de soutenir l’implication citoyenne. Or, quoi de mieux que l’action locale pour faire vivre ce principe démocratique ?

Pour rapprocher les Leersois des décisions qui les concernent, Unis pour Leers propose le dispositif « CONSEIL OUVERT ».

 Il poursuivra trois objectifs pour promouvoir l’implication citoyenne.

1.     Informer : Le temps des grandes réunions publiques aux seuls moments des réélections doit être dépassé. A partir de cet été, Unis pour Leers proposera deux outils d’information : des « Points d’Information Citoyenne » réguliers pour aider à la compréhension du fonctionnement de l’action locale (compétences des institutions, élaboration des budgets, contrôle citoyen…) ; Une lettre d’information numérique « La Lettre de mon Moulin » pour renseigner sur les débats leersois et leur diversité de points de vue.

2.   Dialoguer : Le temps de l’avis prépondérant des personnes qui ont le temps de se déplacer à horaires contraintes doit être dépassé. A la rentrée, Unis pour Leers proposera des consultations régulières « Paroles ouvertes » en ville et en ligne pour enrichir les contributions par les échanges directs.

3.    Impliquer : Le temps de l’intermédiation entre les élus et les citoyens doit être dépassé. Par son action « Question citoyenne », dès le Conseil Municipal de septembre, Unis pour Leers propose de poser directement et publiquement à chaque Conseil Municipal une proposition ou question d’un.e Leersois.e sur une problématique d’utilité publique.

Vous souhaitez découvrir plus en détail l'action: "Question citoyenne": c'est ici.

 

ou  

 

Vous souhaitez directement faire une suggestion au Conseil Municipal : C'est par ici!

 

BONNE ANNEE 2016

2015 laissera l’ombre d’événements terribles mais aussi l’étincelle d’élans de fraternité. Chérissons cette petite lumière, nous en sommes tous bénéficiaires et responsables.

L’actualité, les conversations, les réseaux sociaux en regorgent. L’actuelle répulsion de l’action politique est aussi, quelque part, le renoncement à l’action publique collective et, plus loin, le délitement du sens commun. Personne ne peut se réjouir de cette ornière embourbante. Pour en sortir, il est plus que jamais nécessaire de quitter les postures préconçues pour travailler en bonne intelligence, sans exception ni exclusion, avec les volontés constructives de Leers. Cela ne veut pas dire renoncer à ses propres convictions mais s’accorder pour donner sens aux nuances de l’ensemble.

Depuis près de deux ans LGPL suit assidûment les travaux municipaux, amende les projets lancés, propose de nouvelles pistes dans le respect de ses engagements de campagne. Que ces contributions soient contraintes à l’espace que la majorité n’accorde, encore trop souvent, qu’opportunément n’infléchit pas notre résolution. 

En 2016, nous persévèrerons à démontrer que la tempérance et le travail doivent prévaloir sur les caricatures et les éclats; que la coopération doit dépasser l’isolement; que le général et le particulier sont intimement liés; que Leers dispose de multiples atouts pour avancer en fraternité.
    
Au seuil de cette nouvelle année, permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux de paix dans vos foyers.

Bonne année, 

Mathieu Johnston

 

Le service civique, une opportunité pour rapprocher les générations

Les personnes âgées sont en attente d'aide matérielle et d'oreilles attentives, la jeunesse cherche un sens à ses actions. Profitons du service civique pour les rapprocher et faire preuve de solidarité locale active.

Dans la lignée de notre programme et de son projet "Ambassadeurs de la solidarité", retrouvez ci-dessous ma proposition faîte au Conseil Municipal du 23 avril:

"Faire quelques courses, se rendre chez le médecin ou à la banque... Avec l’âge les déplacements sont de plus en plus difficiles et finissent par se limiter au strict minimum c’est à dire en-de-çà du nécessaire.

Car sortir de chez soi, c’est aller au-devant de la vie sociale, conserver un lien avec les autres, bref, un moteur fondamental de la lutte contre l’isolement et en faveur du maintien à domicile.

Elections départementales: le fleuve tempétueux de la fronde

Ce dimanche 29 mars, les électeurs leersois -qui se sont déplacés- ont donné majorité de leurs voix à l'extrémisme. Si ce résultat local ne se répercute finalement pas sur le canton, il doit faire réagir ceux qui aimant Leers ne la reconnaissent pas dans ce choix radical, inefficace et dangereux.

Inefficace, car les solutions économiques passéistes évoquées sont inadaptées au monde actuel. Dangereux, car le discours identitaire avancé ne peut que tendre et dégrader le climat entre des composantes forcément diverses de la population.

Mais la réaction d'émotion ne suffit pas,

il faut agir en profondeur.

Pour ce faire, entendons bien le message de dimanche. L'abstention, ou le vote extrême, témoignent que le ras-le-bol se transforme en fronde.

• celle d'une "classe moyenne" engluée dans ses difficultés (emploi, sécurité...) ;
• celle de ménages ou retraités isolés qui peinent à boucler leurs fin de mois ou à aider leurs enfants;
• celle enfin du sentiment de délaissement et de l'inaction des pouvoirs publics.

Pour tenter de canaliser ce fleuve tempétueux de la fronde, il faut une remise en cause de l'action politique et publique. Sortir des politiques politiciennes spéculatives pour mieux proposer des réponses concrètes aux leersois.

Cela commence par affirmer clairement son point de vue. Non, les discours xénophobes ou racistes ne peuvent être tolérés. Il faut systématiquement rappeler qu'ils sont pénalement interdits parce qu'ils contreviennent aux fondamentaux de notre république. Oui, en démocratie, savoir ce que l'on veut permet aussi de mieux écouter les autres. C'est alors que travail collectif devient possible dans la  complémentarité des idées républicaines.

Cela se poursuit par une attention constante sur chaque dossier municipal pour apporter des réponses de fond au lieu de mesures d'apparat. C'est le levier de l'efficacité, du sérieux et de la confiance.

Cela passera surtout par une implication constante auprès des leersois.

• S'impliquer par l'écoute attentive, respectueuse et permanente des associations, des commerçants ou artisans et bien sûr des citoyens qui connaissent mieux que quiconque les solutions qui les concernent directement;
• S'impliquer dans la facilitation concrète de leur quotidien.

Bref, dans l'intention comme dans les actes:

il faut dépasser en humanité les volontés de division;

en efficacité les solutions simplificatrices.

C'est à la fois simple mais complexe, peu mais beaucoup! Pourtant l'accumulation de petites pierres donnent le poids d'un rocher et comme Emmanuel Mounier aimait à le rappeler,

"un rocher bien placé peut dévier le cours d'un fleuve".

 

Les associations leersoises au coeur du vivre ensemble

Comme toutes ses consoeurs, la Ville de Leers doit effectuer des efforts pour contenir son budget si elle veut éviter une augmentation des impôts locaux et tarifs des prestations municipales. Il faut être rigoureux aujourd'hui pour éviter l'austérité de demain tant un désengagement massif des services publics locaux provequerait d'injustes inégalités, romprait la solidarité, fragiliserait le contrat social.  

Si en matière d'économies les pistes sont nombreuses: suppression des doublons, systématisation des cofinancements, optimisation des dépenses d'énergies, mutualisation intercommunale, comptabilité analytique...(voir "Propositions pour 2014-2020" avancées dès janvier 2014) ; elles ne peuvent se plaquer sans nuance à tous les domaines. (voir "Débat d'Orientation Budgétaire 2015 du 29/01").

 
L'exemple récent d'obliger les résidents des 4 vents à participer à tous les repas est le témoignage même d'une mauvaise économie. Elle nuit au budget des personnes concernées comme à leur liberté. (J'ai par ailleurs déjà présenté mon point de vue sur le besoin fondamental d'autonomie des personnes âgées: " Aider autrement les personnes âgées").

De même, la Ville doit veiller aux aides apportées aux associations et se prémunir de tout coup de rabot aux conséquences non maîtrisées. 

D'abord parce qu'elles-mêmse vivent une période difficile quant à leur budget, à l'implication bénévole et qu'il ne s'agit pas de quitter le navire par temps tumulteux. 

Ensuite, parce qu'elles constituent une part essentielle de la vitalité locale et au-delà de l'identité leersoise. Combien de leersois sont fiers de leurs actions solidaires, heureux de se retrouver dans leurs assemblées conviviales, de se détendre grâce à leurs offres culturelles et sportives? Combien de leersois, et non leersois, fréquentent les commerces après leur passage aux collectionneurs, à l'entraide, etc.? 

Notre cinéma associatif si convivial et familial témoigne ici non seulement de ce que les associations peuvent proposer mais surtout de combien elles constituent finalement l'âme leersoises! 

Enfin, il faut se prémunir de les déstabiliser davantage, car dans une société plus que jamais individualiste, refermée et consumériste les associations à but non lucratif qui fonctionnent grâce au bénévolat désintéressé démontrent chaque jour, preuves à l'appui, qu'il est encore possible d'aller vers l'autre et de construire ensemble sans attendre en retour.

     Alors évitons de les fragiliser davantage; aidons-les au contraire à partager leurs expériences, à mutualiser leurs moyens, accompagnons les vers une gestion mieux conduite.

Vous trouverez ici les propositions que nous portions pour un nouvel élan leersois:

"Pour éviter la Cité Dortoir: Vitalité du cadre de vie"

"Mieux accompagner les associations leersoises"

Semaine bleue et solidarités actives

A l'issue de la semaine bleue consacrée aux retraités et personnes âgées, se tenait aujourd'hui à ‪Leers un salon réunissant professionnels et associations. 

L'occasion de mieux découvrir le LAD (Leers Activités Dépannage) oeuvrant pour l'insertion professionnelle par l'aide à la personne, ainsi que ses bénévoles attentifs à la dignité par le travail et l'autonomie. Un bel exemple, parmi d'autres déjà mentionnés (Association d'Entraide scolaire, Comité d'Entraide Leersois...), d'initiative citoyenne et de solidarité locale à contre-pied de l'individualisme rampant.

L'occasion également de rappeler ci-après quelques propositions pour faciliter l'indépendance de personnes âgées qui demandent avant tout à rester tant que possible des habitants classiques.

En savoir plus:
Aider autrement les personnes âgées

2 septembre 2014: Commémoration de la libération de Leers entre émotion et raison

Ce mardi s'est tenue la commémoration pour les 70ème anniversaire de la libération de Leers.

En écoutant les chiffres des leersoises et leersois mobilisés, détenus, tombés pour la France et grâce à qui nous devons la paix d'aujourdh'hui,

... en constatant le public nombreux venu assister au défilé puis à la levée des couleurs,

... en rattachant l'histoire collective aux anecdotes familiales,

... en voyant réunis protagonistes et nouvelles générations,
... la manifestation était immanquablement marquée sous le signe de l'émotion!

 

Mais c'est aussi l'occasion de jouer de raison. Il y avait là en effet une des dernières opportunités pour se souvenir concrètement, c'est à dire avec témoignage direct, de ces faits. Or, il est un devoir collectif du plus haut intérêt général de ne pas les oublier. De se rappeler qu'au delà de la seule déclamation du "plus jamais çà" -qui n'avait malheureusement su empêcher la récidive- il faut porter un soin permanent et constant au savoir vivre ensemble.
 

Si le Général de Gaulle -qui donne son nom au nouveau square inauguré à l'occasion- et bien d'autres dans son sillage, ont démontré qu'il faut savoir dire non et résister lorsque l'ombre d'un totalitarisme, privatif et inhumain menace, il faut avant cela savoir se prémunir des germes de cette ombre que sont le mal-être économique ou social et la défiance culpabilisatrice de l'autre.

 

Les deux guerres du XXème siècle ont cruellement opposer et saigner des nations entières bien après cependant qu'Ernest Renan nous aît appris:

 

"L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation".

 

Dans cette vision, il s'agit de trouver la complémentarité collective dans la différence. Cela ne serait se faire dans le rejet et le repli pas plus que dans la réduction et le simplisme mais grâce au dialogue et aux vertus avec lesquelles il se doit d'être mener: persévérance, patience, prudence. Aussi, complexe soit-il, c'est tout le sens du projet européen pour se préserver du pire et avancer vers le meilleur.
 

A bien y regarder, et au-delà de cet exemple précis, ce doit être le sens de toute action collective qui s'envisage solide, constructive et durable.

Pour éviter la Cité dortoir: Agissons pour la qualité et la vitalité du cadre de vie

Sécuriser et prévenir pour une ville douce à vivre

Non les villes n'ont pas les armes pour lutter contre le banditisme!

Non une antenne administrative ouverte sporadiquement pour l'enregistrement de plaintes (que l'on veut vendre sous l'intitulé "poste" ou tant qu'à faire "commissariat de police") n'empêchera pas les braquages !

Il faut une présence renforcée sur terrain en matière de prévention.

 

Il faut se battre pour un effectif suffisant au Commissariat de Roubaix qui a été sacrifié sur l'autel austère du non remplacement des départs en retraite. Les ZSP vont en ce sens, il faut continuer l'effort.

 

Si la Mairie ne peut pas tout faire toute seule en matière de sécurité, elle ne saurait rester inactive et regarder le train passer.

 

 

Pour une action coordonnée et incitative en faveur des associations leersoises

A Leers les associations nombreuses, variées et dynamiques constituent une ressource essentielle pour la vitalité et la cohésion locale. Non seulement elles enrichissent l'offre d'activités mais surtout elles démontrent l'efficacité d'une notion précieuse à toute vie collective: l'engagement désintéressé !

Par conséquent, la politique associative de la commune ne saurait être autre qu'attentive. Pour ce faire, elle doit se construire autour de quatre points cardinaux : les moyens, l'accompagnement, les coopérations interrassociatives, la participation aux projets du territoire.

• Les moyens

Les subventions sont vitales pour toutes les associations. Les pièges à éviter sont le clientélisme et la dispersion des moyens. Pour objectiver la distribution des aides, il existe des outils simples : définition des champs d'activité prioritaires, critères pour reconnaître l'utilité sociale d'une association selon les familles d'associations (car une association culturelle ne doit pas être aidée comme une associations sportive).

Les responsables associatifs ont également besoin de garanties pour assurer la pérénité de leurs actions et être enclins à l'initiative utile. L'établissement de conventions pluriannuelles de soutien financier et matériel permet de répondre à ce besoin.

• L'accompagnement

L'argent n'est pas le seul moyen d'action. Des mesures permettent de simplifier les procédures et de mieux coordonner les pratiques: élu clairement identifié, guichet et dossier uniques pour le suivi administratif.

De même face à la complexfication de leurs missions, les responsables associatifs on souvent besoin d'être accompagnés techniquement pour mener à bien leurs projets. Cela passe par des actions d'information et de formation sur les missions des responsables associatifs (responsabilité/assurances, méthodologie de projet, solutions pour l'employeur associatif) et des conseils individualisés selon les projets et questionnements particuliers.

• La coopération interassociative

L'isolement des associations limite leur impact sur la vie locale et donc leur utilité sociale. En créant les lieux appropriés, les temps d'échanges nécessaires et en stimulant les initiatives des structures oeuvrant en ce sens, la Ville doit être à l'initiative pour favoriser les conditions d'échanges de bonnes pratiques et de coopération entre les associations.

• La participation aux projets de territoire

Il n'y a pas de projet pertinent de mise en action du territoire sans la société civile. La Ville doit donc tout faire pour inciter cette participation et au-delà une implication active des associations! Pour cela, il faut privilégier la communication en amont des projets et associer à la préparation  pour une meilleure adhésion et renforcer les mécanismes de valorisation de la participation aux actions municipales (prise en compte dans les critères d'attribution des subvention).

Renforcer la cohésion sociale au bénéfice de chacun

Alors que :

• les inégalités se creusent et se diversifient,
• la solvabilité des ménages sature, 

... la seule redistribution mécanique par le transfert de revenus (maladie, chômage, retraite) ne suffit plus pour préserver efficacement des accidents de la vie et garantir la fraternité républicaine.

C'est au niveau local qu'il appartient de remettre les personnes en mouvement. C'est là que l'idée de cohésion sociale peut trouver à s'illustrer.

"On observe en effet, à l’échelle du territoire, un lien fort entre la vitalité des liens sociaux (appréciée par exemple à travers le nombre d’associations mais aussi un urbanisme accueillant, une architecture qui facilite les relations de voisinage...), la crédibilité des services publics et les opportunités économiques". Esprit, Janvier 2014

Pour y parvenir, l'action publique doit :

1. STABILISER : rétablir la confiance en sa capacité d'action, veiller à sa crédibilité c'est à dire l'efficacité réelle des services publiques
2. INITIER : chercher à générer des synergies positives par la valorisation de la civilité locale et la mobilisation des acteurs (et par seulement publiques) ;