samedi 18 mars 2017

Que faire pour que le contriuable ne soit plus la variable d'ajustement?

Les conclusions du Débat d'orientation budgétaire de février étaient claires: les ajustements empilés ne suffiront pas à soutenir le rythme. Le budget 2017 proposé par la majorité le confirme malheureusement.
Quand les petites économies cumulées ne suffisent plus à soutenir les nouveaux projets: le contribuable devient la variable d'ajustement.
Pour rectifier cela, il faut agir en profondeur!
 
Or de cela, rien de très décelable dans le budget 2017 proposé qui  suggère une reconduction d'automatismes légèrement amendés auxquelles viennent s'ajouter la location du nouveau centre technique et les frais de fonctionnement du CPE ou de la future police municipale. La somme des efforts consentis s'en trouve vite annulée.

Pourtant, si elles ne sauraient être miraculeuses, des solutions sont identifiables.


La mutualisation. A ce jour la seule mutualisation de service d'importance avec une ville voisine est une dépense supplémentaire (police); il faut inverser la tendance et générer par ce biais de réelles économies de fonctionnement et d'investissement. (voir notre proposition de "Plan de réforme structurel")
 
Le décloisonnement. Chacun des 12 adjoints ou délégués défend de pied ferme le pré-carré de ses prérogatives; il faut dépasser l'intérêt particulier pour provoquer les synergie et rapprocher nombre de petites dépenses aujourd'hui dispersées.
 
La rigueur d'achat public. Les achats aujourd'hui sont à discrétion des services municipaux pour les prestations inférieures à 30 000€;  il faut, en aval, renforcer les règles interne de consultation pour les acquisitions hors marché, en aval, affiner la comptabilité analytique pour mieux cibler l'opportunité de chaque dépense.
 
L'investissement responsable. L'énergie est de loin le premier poste des dépenses de fonctionnement de caractère général. seul un programme d'investissement responsable permettrait de baisser significativement les consommations pour dépenser moins demain. Seulement voilà, le CPE à réduit les capacités d'autofinancement courant ou sur fond propre tandis que les opération de maintenance nécessaires (Sécurité) et autres obligations réglementaires (Accessibilité) viennent sérieusement rogner les marges de manœuvre restantes.Il faut profiter de notre faible endettement et des taux actuels pour investir prioritairement pendant la seconde partie du mandat sur l'isolation et le chauffage sobre de nos bâtiments, l'éclairage public. Une politique de gestion dynamique et prévisionnelle de la dette, dont le surcoût devra nous laisser en-deçà des préconisations et moyennes nationales, sera compensé par des économies à court terme.
 
Comme précepte budgétaire ou plus généralement:
la cohésion avant la dispersion,
voilà quel doit être le maître d'ordre!
 
Dans la presse:
http://www.nordeclair.fr/45044/article/2017-03-17/la-part-communale-des-impots-locaux-va-augmenter-de-4

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