(Photo Nord Eclair)
En juin 2014, soit trois mois après les élections municipales, à l'annonce du recul sur le projet de salle de spectacle/école de musique envisagé sur la pelouse jouxtant le parking rouge, je m'étais interrogé lors de l'étude du compte administratif (pour en savoir plus voir détail de l'intervention au lien ci-dessous) :
Si ce dernier est de taille, il n'était donc pas moins pressenti... Et pour cause, le contexte des efforts budgétaires était annoncé donc connu. Pourtant que l'on ne se méprenne pas et que les choses soient claires. Il n'est pas de propos de regretter la multiplication des investissements.
Si ce dernier est de taille, il n'était donc pas moins pressenti... Et pour cause, le contexte des efforts budgétaires était annoncé donc connu. Pourtant que l'on ne se méprenne pas et que les choses soient claires. Il n'est pas de propos de regretter la multiplication des investissements.
Et pour cause, nous n'étions pas favorable à l'éclatement des projets. Dès 2014 en effet, le projet de notre liste ciblait:
Pour ce faire tout investissement devrait privilégier la re-concentration des moyens pour un coût de fonctionnement mutualisé plus efficace. C'est, à notre analyse, le seul moyen de préserver des services de proximité dans un contexte structurel de baisses budgétaires connu depuis le début des années 2010! Nous regrettons par contre la mise en avant par la majorité de promesses dont bien des éléments -avant 2014- laissés à voir qu'elles seraient difficilement tenables.
Pour ce faire tout investissement devrait privilégier la re-concentration des moyens pour un coût de fonctionnement mutualisé plus efficace. C'est, à notre analyse, le seul moyen de préserver des services de proximité dans un contexte structurel de baisses budgétaires connu depuis le début des années 2010! Nous regrettons par contre la mise en avant par la majorité de promesses dont bien des éléments -avant 2014- laissés à voir qu'elles seraient difficilement tenables.
Alors, concrètement, que faire? La majorité avance l'intercommunalité prétextant qu'une médiathèque se trouve à moins de 6 km. On ne saurait s'en satisfaire. Il y a deux clubs de tennis de table de niveau national et deux clubs de football de niveau régional dans ce même périmètre leerso-lyssois. Sans ambition trop importante, une Ville de 10 000 habitants doit disposer d'un lieu permettant la consultation de biens culturels qui diversifient et ouvrent les références familiales. C'est un enrichissement culturel important pour les élèves comme leurs parents et grands-parents qui doit être à proximité pour envisager de les atteindre.
Dans cet esprit nous proposions dans notre projet 2014-2020 de travailler à la réhabilitation du "Site Péri" pour en faire la pierre angulaire de la vie culturelle leersoise (voir diapo plus bas issue de notre projet 7 plans d'action pour un nouvel élan leersois). Avec le cinéma, une bibliothèque en rez-de-chaussée sans autre prétention que d'être seine et accueillante et des locaux associatifs mutualisés, elle disposerait à coûts maîtrisés et maitrisables en fonctionnement annuels parce que partagés d'arguments convergents.
D'ici là, c'est à dire sauf surprise, pas avant le prochain mandat puisque l'ampleur du Projet CPE freine bien des initiatives. Il faut garantir la pérennité de l'association gestionnaire de la bibliothèque. L'amicale laïque est en effet passée par une passe bien difficile pour la survie du cinéma dont elle se sort à peine. Sur cette question, nous avons déjà eu l'occasion de dire combien une :
D'ici là, c'est à dire sauf surprise, pas avant le prochain mandat puisque l'ampleur du Projet CPE freine bien des initiatives. Il faut garantir la pérennité de l'association gestionnaire de la bibliothèque. L'amicale laïque est en effet passée par une passe bien difficile pour la survie du cinéma dont elle se sort à peine. Sur cette question, nous avons déjà eu l'occasion de dire combien une :
convention pluriannuelle de subventionnement
des associations structurantes
des associations structurantes
de la vie ou solidarité locale (Amicale laïque, Entraides...) permettrait de leur donner la visibilité dont ils manquent tant.
Même dans une optique volontariste que nous défendons, les solutions pratiques locales ne passent pas toujours par une augmentation de la dépense publique mais aussi, et de plus en plus à l'avenir, par une conduite plus anticipée et ordonnée de celle-ci.
Vous pourriez également proposer une" reconversion de la BUISSONNIÈRE " À CARACTÈRE CULTUREL (café- concert - théâtre - etc.....) qui pourrait intéresser l'intercommunalite voisine ( LYS, TOUFFLERS,WATTRELOS,ROUBAIX ET POURQUOI PAS LA BELGIQUE TOUTE PROCHE ? ) tout en évitant de " brader les bijoux de famille " !
RépondreSupprimerLe défi de gestion municipale seine et responsable est de maîtriser les frais annuels de fonctionnement. En l'espèce les orientations nationales depuis 2010 (qui financent par dotation une large partie de notre budget)et qui changeront pas en 2017 nous enjoignent même à les baisser. On ne peut pas tout faire partout sans rigueur au frais de citoyens leersois dont nombre ne pourrait surmonter une augmentation de leur pression fiscale. L'engagement local responsable est fait de choix à assumer et expliquer même lorsqu'ils vont à l'encontre de la facilité électoraliste.
SupprimerAlors que d'aucuns promettent plus de services pour moins d'impôts sans recette réaliste de mise-en-oeuvre, j'ai pour ma part dit maintes fois combien il fallait faire converger nos interventions au risque de fragiliser chacune d'entre-elles par leur isolement et dispersion. Dans cet esprit, j'étais donc favorable au projet de vente de la Buissonnière et le reste.
Je ne peux que constater que la valeur que l'on confère à ce bijou ne soit pas celle que l'on veuille prétendre. C'est certainement que l'investissement à y consacrer pour le remettre sur pied et l'entretenir doit en questionner plus d'un.
M. Johnston