- des hausses cumulées (centres aérés, garderies, cantines...) qui impactent au final significativement le budget annuel d'éducation de chaque petit leersois;
- des pistes de travail proposées toute l'année pour ajuster le dispositif (comité de suivi, collaboration des associations, échéancier pour préparer la prochaine rentrée...)
- de la nécessité d'amener un peu de souplesse au mode d'inscription pour mieux répondre au besoin des familles (inscriptions à jours fixes plutôt que toute la semaine obligatoire);
- d'un besoin de renforcement du dialogue entre la ville, la communauté éducative et les parents,
la majorité est restée fermée et figée sur son choix unilatéral.
Par conséquent, non seulement les parents devront payer les TAP, mais ils n'auront aucune possibilité de moduler les inscriptions pour gérer au mieux leur budget et organisation.
Bien des villes ayant rendu payant les TAP ont adapté leur service pour répondre à ce besoin légitime. A Leers, à défaut de volonté d'adaptation, ce sera donc la double facture pour les familles!
Retrouvez ci-dessous mon intervention sur le sujet.
"Vous connaissez peut-être le mot de Churchill qui répondait à qui lui demandait de toucher au budget de l’Education et de la Culture pour soutenir l’effort de guerre : « Mais pourquoi nous battons nous alors »? Se battre, c’est bien cela dont il est question.
Or, j’ai la désagréable sensation que dans ce dossier tout n’a pas été entrepris pour limiter la facture pour la Ville et les leersois ; garantir l’efficacité du service rendu et mener le dialogue avec les parents.
Pourtant, au cours de cette année, des pistes ont été plusieurs fois formulées pour abaisser les 70 000 € nets restant dus par la Ville. Ces solutions fonctionnent ailleurs, pourquoi pas ici ? Au lieu de cela les familles vont subir après la cantine, les centres aérés, les garderies (et je passe l’école de musique) une nouvelle augmentation de tarif. Au cumul, le coût d’éducation annuel d’un enfant augmente significativement. Pour le contenir, il faudra travailler sur le tarif dégressif des cantines qui préservera les plus fragiles.
Sur la qualité du service, comment concevoir qu’après un an de fonctionnement les chartes d’occupation des locaux ne soient effectives, que les procédures d’inscription ne soient encore connues des familles qui doivent s’organiser pour septembre, qu’aucune souplesse d’organisation ne leur soit laissée ?
Cela m’amène au dialogue avec les familles. En 2014, les Conseils d’Ecole ont été informés de l’organisation choisie une fois les délais de déclaration dépassés alors que plus rien n’était discutable avec l’Education Nationale. J’étais pourtant à vos côtés pour expliquer le choix du samedi et les contraintes pour la commune. Cette année le scénario se reproduit. Lors des derniers Conseils d’Ecoles la question des TAP 2015/2016 n’était même pas à l’ordre du jour !
Les parents peuvent comprendre une nécessité de paiement, ils s’y attendaient tôt ou tard, sauf promesse les invitant à croire le contraire, mais il faut entendre leur besoin (même si peu de Conseillers Municipaux sont personnellement directement concernés par les TAP). Ce besoin quel est-il ? S’il faut payer, que l’on autorise la souplesse d’inscription. En bloquant les inscriptions à des jours fixes, et non à la semaine, la Ville connaîtra précisément les effectifs quotidiens pour son organisation tandis que les parents pourront s’organiser pour modérer le coût en ne laissant leur enfant que les jours nécessaires.
Je vous propose d’amender l’article 8 du règlement intérieur des TAP ci-proposé en ce sens en enlevant de son titre la précision « les quatre jours ». De petites communes de 5000 habitants y sont parvenues, pourquoi pas Leers dont nous sommes si fiers ?
A moins de se résigner à se battre."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire