jeudi 27 février 2014

Ne plus perdre de temps pour trouver le juste rythme leersois

Lors du dernier Conseil municipal du mandat, les élus ont eu l'occasion de se pencher sur les propositions municipales pour la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires.
Alors que la Municipalité a pendant longtemps tenté de retarder l'échéance, elle s'est finalement résignée à envoyer son projet d'application à la Direction Académique des Service de l'Education Nationale.
Problèmes: en limitant au strict minimum la consultation, en informant les conseils d'école du format choisi après l'envoi du document officiel, en ne formulant aucune précision sur le projet éducatif qui devait porter le choix des horaires... cette démarche:
  • Donne une désagréable sensation de précipitation là où ce sujet essentiel aurait nécessité pédagogie, meilleure explication des enjeux pédagogiques et matériels, échanges réguliers et compréhension mutuelle;
  • Désolidarise et rompt la confiance de la communauté éducative lorsqu'elle a le plus besoin d'être structurée pour le bien de l'enfant;
  • Pénalise les travaux à suivre.
Nous avions eu dès décembre, l'occasion d'expremier nos craintes quant à la démarche locale.

Or, si on peut ne pas être d'accord avec la formule choisie, ce qui importe désormais c'est d'organiser au mieux les nouvelles acvités périscolaires pour le bien et la sécurité de chaque enfant. Or, être opérationnel en septembre signifie être prêt en juin. D'ici là une multidude de travaux de préparation et de décisions à murir pour organiser les contenus:
  1. Valider avec les Conseils d'Ecole les objectifs priortaires du projet de territoire sur la base de  propositions concrètes pour ouvrir les débats (voir notre contribution plus bas);
  2. Lancer un appel à projets précis pour que les associations puissent proposer des interventions en connaissance de cause et de moyens. Réunir communément toutes les associations et leur exposer la démarche d'appel à projet, les opportunités et contraintes de participation;
  3. Arrêter un programme d'activités cohérent : cycles, complémentarité des actions, intervenants extérieurs, participation des associations ...
  4. Définir les conventions d'actions et de moyens, le périmètre des locaux accessibles aux TAP et une charte d'utilisation des locaux partagés;
  5. Constituer des équipes suffisamment qualifiées pour l'encadrement;
  6. Organiser les modalités d'inscription, de passage de responsabilité entre l'équipe d'enseignant et l'équipe des TAP...
  7. Organiser la communication pour que les parents et enfants comprennent le système établi...
  8. Créer un "COMITE DE SUIVI" OUVERT pour suivre, évaluer et PROPOSER LES REAJUSTEMENTS NECESSAIRES !
 ... il s'agit donc de ne plus perdre de temps pour avancer!!

4 commentaires:

  1. bonjour,
    cette proposition me parait claire et assez saine comment allez vous garantir la gratuité des TAP?à aucun moment dans votre plan d'actions vous n'évoquez les impots locaux.La gratuité va-t-elle passer par une augmentation significative des impots, allez vous passer par la CAF pour avoir un statut(alsh)?
    Juste une dernière question:les familles qui ont des enfants scolarisés en primaire à leers représentent quels pourcentages de la population totale de Leers?
    merci
    mme vandermeirssche

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    2. Bonjour,
      concernant le coût des nouvelles activités périscolaires, la gratuité doit être garantie par la combinaison de plusieurs facteurs organisationnels:
      - le réajustement du fonctionnement municipal. L'éducation doit être la principale bénéficiaire des économies de gestion faîtes ailleurs par le schéma de mutualisation et une meilleure connaissance des dépenses réelles (contrôle de gestion). Les fonds destinés par exemple à Leers TV peuvent alloués à d'autres fins;

      - le redéploiement du personnel municipal vers l'organisation de ces activités;
      - l'implication des associations qui ont beaucoup à gagner par la découverte de leurs activités et à apprendre par la symbolique forte de leur engagement bénévole;

      - La sobriété global de notre projet qui permet de préserver des marges de manoeuvre;
      - Le partenariat actif avec la CAF sur la durée et ponctuellement avec la Région, le Conseil Général, le DRE et l'intercommunalité pour des projets ponctuels qui permettront l'acquisition de matériels pédagogiques;
      Bref, la variable d'ajustement doit être le fonctionnement: tout doit être mis en oeuvre ne pas impacter les impôts locaux qui pèsent déjà fortement sur les ménages.
      Concernant la déclaration d'accueil collectif de mineurs (nouvelle dénomination des ALSH): elle s'effectue auprès de la Jeunesse et Sport et non de la CAF qui, elle, participe au financement. Pour l'instant, la CAF aide les collectivités même lorsqu'elles n'ont pas déclaré les TAP à la JS. In fine, une déclaration sera souhaitable mais pas l'année de la mise en oeuvre pour éviter d'alourdir le dossier et concentrer le temps des équipes aux questions de terrain.
      Enfin concernant le taux, il y a 1 000 enfants scolarisés à Leers.
      Pour que votre information soit complète, on peut estimer le coût moyen de mise en oeuvre de cette réforme à 200 euros par élève. Ceci donne une idée assez précise de l'effort d'organisation à consentir.
      Voilà pourquoi, il ne faut plus perdre de temps.
      Bien cordialement, Mathieu Johnston

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